Les abeilles sont nos amies

 

Sommaire :

1 – Constat : nos abeilles sont en danger

2 – Causes : pesticides, maladies, parasites et prédateurs

3 – Conséquences : disparition d’abeilles, apiculteurs en détresse

4 – Scénario catastrophe : pénurie alimentaire, effondrement économique

5 – Solutions : semer, planter, consommer du miel, manger bio...

6 – Nos actions locales: parrainer une ruche, financer des fleurs, opter pour des cartes de visite ensemencées.

 
 
 

Introduction :

La conscience écologique s’élève au fil des ans. Nous pouvons observer qu’un changement des comportements s’opère chez les uns et les autres. Certains diront que c’est un phénomène de mode. D’autres, comme moi, pensent que tout se joue aujourd’hui car c’est vrai, changer nos habitudes nécessite des efforts et parfois nous n’avons ni la patience ni le temps de les fournir. Mais les efforts d’aujourd’hui seront les habitudes de demain.

On a déjà tous entendu la phrase « s’il n’y a plus d’abeilles, on meurt » et bien dans cet article, nous allons essayer de comprendre quelles sont les causes, les conséquences de cette disparition massive et je vous donnerai quelques solutions pour améliorer la condition de vie de ces insectes qui travaillent pour nous sans relâche.

BEEBIKE soutient et encourage les initiatives de CETA44 et LE RUCHER DU CHAMPOIVRE, associations du Pays de la Loire, dans leurs engagements.

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1 – Constat : nos abeilles sont en danger !

C’est vers la fin des années 90 que les apiculteurs constatent et alertent l’UNAF (l’union national de l’apiculture française) que leur population d’abeille diminue nettement d’années en années avec une disparition totale sur certaines zones. Aujourd’hui nous appelons ce phénomène : le « Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder). En clair, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve de cadavre à proximité.

En Pays de la Loire, certains apiculteurs ont perdu jusqu’à 30 % de leur population d’abeille, cela va même jusqu’à 80 % en Bretagne. Le même phénomène se produit à travers le monde qu’il s’agisse d’abeilles sauvages ou domestiques.

Le constat est réel et pour mieux comprendre et agir, intéressons-nous aux causes de ce fléau.

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2 – Causes : pesticides, maladies, parasites et prédateurs

les insecticides néonicotinoïdes

En 1995, les insecticides néonicotinoïdes font leur apparition en France. Il s’agit d’un ensemble de 7 substances chimiques employées comme insecticides et diffusées sur les champs agricoles, y compris dans les fleurs que butinent les abeilles. L’insecticide agit sur le système nerveux et désoriente les abeilles. Elles ne retrouvent plus leur ruche, leur système immunitaire s’affaiblit et elles développent des maladies qui entraînent leur mort en quelques jours. Syngenta et Bayer sont les deux grands groupes de l’industrie agrochimique qui commercialisent les néonicotinoïdes à travers le monde. Le 1er septembre 2018, le gouvernement a interdit 5 des 7 substances chimiques utilisées jusqu’ici par les agriculteurs. Ils ont jusqu’en juillet prochain pour trouver des alternatives mais Bayer cherche par tous les moyens à faire changer cette loi. Une pétition est disponible sur notre page facebook pour conserver cette interdiction.

insecticides néonicotinoïdes
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Les loques

C’est une maladie contagieuse qui se transmet via une bactérie qui se trouve dans la nourriture que l’abeille nourricière va apporter à la larve. La bactérie se multiplie rapidement dans le tube digestif de la larve entraînant la mort de celle-ci. Les ouvrières se contaminent à leur tour en évacuant la larve morte.
Le varroa C’est un acarien visible à l’œil nu qui se trouve le plus souvent sur le dos de l’abeille. Ce parasite a gagné la totalité des départements français et provoque des dommages considérables dans les ruchers. Il s’attaque aux ouvrières, aux bourdons adultes mais également aux larves.

Le frelon asiatique

C’est une nouvelle espèce de frelon qui se propage à toute allure sur notre territoire. Importé de Chine, le frelon asiatique est arrivé en Aquitaine en 2004. C‘est un prédateur terrible pour les abeilles dont il aime se régaler. Une dizaine de frelons suffisent à décimer une colonie d’abeilles en quelques jours. L’UNAF demande à ce que l’espèce soit classée nuisible pour lutter contre ce tueur d’abeilles.

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Notons que les abeilles font également les frais du réchauffement climatique, de la désynchronisation de la faune/flore et de la pollution mais regardons d’un peu plus près les conséquences.

 

3 – Conséquences : les ruches périssent et les apiculteurs cessent leur activité

300 000 ruches périssent chaque année et doivent être reconstituées. Les mortalités sont passées de 5 à 30% et les rendements de miel par ruche ont été significativement réduits divisant la production de miel français par deux en 20 ans.

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Nous devons de plus en plus faire appel à l’import de miel, de moins bonne qualité et sans traçabilité. Par exemple en 2014 notre consommation de miel s’élève à 40600 tonnes : 25 % de miel est produit en France et 75 % vient de l’étranger selon FranceArgiMer.

Les apiculteurs en font les frais : en 1994 il y avait 84 215 apiculteurs contre 56 773 en 2018. En un peu plus de 20 ans, c’est 28 000 apiculteurs en France qui ont cessé leur activité.

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4 – Scénario catastrophe : Pénurie alimentaire et effondrement économique

La disparition de l'abeille serait lourde de conséquences tant sur un plan environnemental qu'économique. Ce serait même une véritable catastrophe pour la nature et l’être humain.

80 % des cultures dépendent de l’action des insectes pollinisateurs. Ce même travail, s’il doit être fait par l’homme, est estimé à 150 milliards d’euros par an. Cela représente environ 4000 variétés de fruits et légumes qui n’existeraient pas sans la pollinisation des insectes.

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Alors à ce rythme, il est facile de s’imaginer que si les abeilles venaient à disparaître, nous serions très rapidement en pénurie alimentaire puis en situation de famine. L’économie s’effondrerait, les pillages se multiplieraient et plus aucune forme de solidarité n’existerait. L’ espèce humaine n’en survivrait pas. Heureusement nous n’en sommes pas là mais nous devons agir !

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5 - Solutions : semer, planter, consommer du miel et manger bio

La solution la plus efficace doit venir de nos politiciens mais nous pouvons agir à notre échelle. Voilà quelques recommandations simples et ludiques pour améliorer la condition de vie de nos chères abeilles :

Semer

Quoi de mieux que semer des graines sur son balcon ou dans son jardin pour fleurir et égayer son quotidien. Pour cela nous vous recommandons des graines de plantes mellifères car elles sont riches en protéines, nectar et pollen.

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Planter

Vous pouvez aussi planter des arbres ou arbustes qui diversifieront le potentiel de pollen et nectar des abeilles. L’échange est gagnant-gagnant car vos arbres et arbustes seront pollinisés et les fleurs et les fruits apparaîtront en abondance.

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Consommer du miel

Pour faire 1 kg de miel, les abeilles doivent butiner 1 million de fleurs et faire l’équivalent d’un tour du monde ! Consommer du miel produit dans votre région est un soutien direct aux apiculteurs près de chez vous. Enfin, le miel est connu pour ses vertus spécifiques en fonction de la plante butinée et ses propriétés antiseptiques sont des atouts pour notre santé.

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Manger bio

En choisissant des produits issus de l’agriculture biologique vous réduisez considérablement la teneur en produits chimiques contenus dans les aliments que vous mangez. De plus vous encouragez les agriculteurs à changer leurs modes de production et à ne plus utiliser d’insecticides néfastes pour nos abeilles.

En parler

Vous pouvez partager cet article à un maximum de personnes. L’information est claire, les sources proviennent de l’UNAF, FranceAgriMer, GreenPeace et Icko. Cet article a pour but de sensibiliser et d’être accessible au grand public.

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Signer des pétitions

Il existe des pétitions en ligne comme sur Sumofus si vous souhaitez agir rapidement. Elles serviront à des associations qui les utiliseront auprès des pouvoirs publics.

 

6 – Nos actions locales

BEEBIKE soutient CETA44 : une miellerie collective qui a pour but d’aider les apiculteurs professionnels ou amateurs du Pays de la Loire, d’informer la population sur la sauvegarde des abeilles et de la biodiversité et de conserver/réintroduire l’abeille noire.

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BEEBIKE soutient LE RUCHER DU CHAMPOIVRE : Parrainer une ruche, c’est possible ? Oui ! Mais pas que ; c’est aussi un projet citoyen, participatif, pédagogique et de sauvegarde de la biodiversité. Les ruches sont construites par un ESAT du bassin Nantais avec du bois de la région. Elles sont peintes par des associations d’enfants et des écoles. La mise en pot est faite par des détenus de la prison de Nantes pour favoriser la réinsertion. Bref c’est le projet qui a remporté le lauréat 2018 des trophées régionaux du développement durable.

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BEEBIKE investit dans des supports de communication ensemencés, 100 % recyclables et pollinisateurs. Nous avons choisi des graines mellifères dans nos cartes de visite que vous pouvez planter, arroser et laisser fleurir.

 

BEEBIKE s’engage à utiliser des matériaux et de l’outillage issus de la récupération pour son atelier LA RUCHE.

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Vous l’avez compris, notre activité principale est l’électrification de vélos mais nos valeurs sont aussi fortes que le message que nous portons. Nous espérons qu’à travers cet article vous allez combattre à nos côtés pour un avenir empli d’espoir et de solutions durables.

 
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