L'abeille noire
Les spécialistes on répertoriés 20 000 espèces d’abeilles, des jaunes, des noires des grises ... Plus spécifiquement, l’abeille noire (Apis mellifera mellifera) est très répandue pour la production de miel en Europe. Elle possède certaines caractéristiques et est actuellement en danger ! C’est pourquoi l’association CETA44 s’engage pour sa préservation en Loire-Atlantique.
Caractéristiques
D’aspect trapue, l’abeille noire à la réputation de piquer les gens et autres animaux sans raisons apparentes. Souvent sur la défensive, elle a cependant une forte capacité de pérennisation de ses colonies, grâce au remérage. Ce procédé implique que les abeilles démarrent naturellement un élevage royal dès que la Reine mère produit moins de phéromones. Ainsi, il y a toujours une jeune reine productive prête à prendre la place de l’ancienne quand celle-ci arrive au déclin de sa vie, cela créé le cas rare de la présence simultanée de deux reines. Ceci est transitoire car la reine actuelle laisse sa place à la jeune quand celle-ci produit ses premiers phéromones.
L’abeille noire est privilégiée des apiculteurs européens car elle bénéficie d’une bonne longévité des abeilles ouvrières et de la reine. Ces abeilles ont une forte volonté de recueillir le pollen et en prennent soin. De plus, leur caractère défensive, voir agressif, leur permet de facilement se protéger d’éventuels prédateurs. Elles ont de plus, une très bonne tenue de vol, même en cas d’intempéries.
Les abeilles en danger
Depuis plus d’une vingtaine d’années, un phénomène intitulé “syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles” terrasse le monde et la biodiversité. Cette catastrophe est en partie due aux pesticides, comme les néonicotinoïdes, utilisés en agriculture pour la protection des plantes et la lutte contre les insectes nuisibles. Cependant cet insecticide affecte le système nerveux des abeilles, les conduisant à la mort.
En 2016, une lois française interdisait l’usage des néonicotinoïdes, mais celle-ci vient d’être abrogée, le 4 novembre dernier, remettant en cause la lutte de protection des abeilles et de l’environnement. D’autres facteurs mettent en jeu la survie des abeilles, humains, comme l’agriculture industrielle intensive, mais aussi naturelle, comme le parasite Varroa, le champignon Nosema, le frelon asiatique …